lundi 17 octobre 2022 - L'Est Républicain - Édition de Belfort - Page 14 - 323 mots - 1 min

 

Un apprenti du CFA cuisine de 19 ans, Drissa Koné, a terminé dans les trois premiers au concours qui se déroulait au clos Vougeot.

 

L ’œuf en meurette est depuis 1953 le symbole de la gastronomie bourguignonne. Pas facile pour autant de réaliser ces œufs pochés servis avec du lard et une réduction de vin rouge.  Cette année, le championnat du monde d’œuf en meurette a ajouté une troisième catégorie aux deux existantes (amateur et professionnel). Les apprentis, eux aussi, ont pu s’affronter   aux fourneaux.

  

 

« En une heure, ils devaient préparer 9 œufs en meurette et les dresser pour les membres du jury», précise Jean-Luc Verguet, l’un des profs de cuisine. Huit jeunes étaient inscrits, dont   Drissa Koné, qui représentait le CFA de Belfort.

Drissa, 19 ans, s’est entraîné dur. « On l’a habitué à faire les œufs en 50 minutes pour qu’il ait de la marge le jour J. » Le jeune cuisinier reconnaît qu’il était « un peu stressé pour ce   premier concours ».  Dimanche 9 octobre, contrairement à certains de ses camarades apprentis, il a réussi à terminer dans les temps. « Seul le nom du premier est connu, mais par une   indiscrétion, je sais que Drissa fait partie des trois premiers », se réjouit Jean-Luc Verguet. Franck Laigre, son second professeur de cuisine, est lui aussi « er » de son élève et conant en son avenir.

 

   

Drissa est apprenti depuis trois ans au restaurant le Charme hôtel d’Arbouans. Son chef, Emmanuel Pastorino, qui l’a largement encouragé, rejoindra par ailleurs bientôt le jury des  brevets professionnels et CAP.

 

Drissa Koné, aux côtés de son maître d’apprentissage, Emmanuel Pastorino (Le Charme hôtel Arbouans) à gauche, et de ses deux profs de cuisine, à droite, Franck Laigre et Jean-Luc Verguet.  Photo ER /Isabelle PETITLAURENT - Texte Isabelle PETITLAURENT